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ETI, des entreprises qui peinent à recruter.

Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) souffrent d’un déficit d’image et de notoriété qui les pénalisent au moment d’attirer de nouveaux talents. Comment peuvent-elles optimiser leur recrutement ?

Défis de recrutement et notoriété des ETI en France

Dans le contexte économique actuel, les entreprises affrontent un triple défi : elles doivent mener à bien leur transformation environnementale et numérique, tout en surmontant les obstacles liés au recrutement et en récupérant les aides publiques disponibles pour optimiser leurs recrutements.

En France, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) peinent à attirer des talents, contrairement aux grandes entreprises. Leur manque de reconnaissance et de visibilité auprès du grand public explique en grande partie ces difficultés.

Le premier baromètre IFOP sur l’attractivité et la notoriété des ETI, réalisé par l’EDC Paris Business School, “Expand ETI”, montre que les 5 400 ETI françaises souffrent d’un déficit d’image qui freine leur attractivité auprès des potentiels employés.

Selon cette étude, 41 % des cadres admettent ne jamais avoir porté d’intérêt ou pris connaissance des ETI. De plus, seulement 44 % des responsables RH et 43 % des cadres comprennent correctement ce qu’est une ETI, la définissant comme une entreprise employant moins de 250 salariés, avec un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros et un total de bilan de plus de 43 millions d’euros.

Les cadres interrogés reconnaissent toutefois plusieurs avantages à travailler dans une ETI, notamment les opportunités de carrière internes, la rapidité des processus décisionnels et la qualité des relations humaines, facilitée par la taille de l’entreprise

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Défis et stratégies des ETI pour attirer et fidéliser les talents

Les cadres mettent en avant des obstacles significatifs à intégrer une ETI, tels qu’une hiérarchie trop marquée, des processus de travail rigides et un manque de communication sur l’organisation interne et la vision stratégique de l’entreprise. Ces obstacles et préjugés dressent des barrières à l’entrée pour les potentiels employés.

Les ETI représentent 30 % du chiffre d’affaires total, 30 % des investissements et 27 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises. Cette étude souligne l’importance cruciale des ETI tout en mettant en lumière les défis qu’elles doivent surmonter pour améliorer leur attractivité et leur visibilité sur le marché de l’emploi.

Pour faire face aux défis de recrutement et de fidélisation des talents, les ETI adoptent des stratégies spécifiques, telles que la responsabilité environnementale et la formation des collaborateurs. Les décisionnaires RH considèrent ces aspects comme des atouts majeurs pour fidéliser les collaborateurs (70 %) et comme des facilitateurs de recrutement (60 %).

De plus, les compétences techniques et les soft skills sont jugées par 50 % des responsables RH comme les profils les plus difficiles à trouver, ce qui souligne l’importance de ces aptitudes dans le paysage professionnel actuel.

 

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Compétences, transformation numérique et image de marque : clés de l’attractivité des ETI

Les ETI se concentrent sur le renforcement des compétences spécifiques à leur secteur et sur l’accélération de leur transformation numérique pour rester compétitives. Pour relever ce défi majeur, elles mobilisent les aides disponibles, notamment pour la formation des collaborateurs, afin d’accroître leur visibilité et de renforcer leur marque employeur.

Étant donné la complexité des aides publiques, certaines ETI choisissent d’externaliser la gestion administrative et l’optimisation financière de ces dossiers.

Les cadres soulignent l’importance des compétences techniques, de la capacité d’adaptation et des qualités de leadership comme leviers essentiels pour le développement personnel et professionnel. La promotion des opportunités d’évolution interne se révèle particulièrement efficace pour fidéliser les employés, surpassant même les avantages liés à l’autonomie dans la gestion du temps et à la flexibilité du télétravail.

Pour améliorer leur attractivité sur le marché de l’emploi, les ETI doivent travailler leur image de marque. En mettant en avant leurs atouts distinctifs, tels que la proximité managériale, la flexibilité organisationnelle, l’évolution professionnelle soutenue par la formation et leur culture d’entreprise unique, elles peuvent attirer et retenir les talents.

En se focalisant sur les aspirations des candidats et en adaptant leur communication et leurs offres d’emploi en conséquence, les ETI peuvent optimiser leurs processus de recrutement et renforcer leur positionnement en tant qu’employeurs de choix dans un marché concurrentiel

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