Depuis leur mise en place en début d’année, les emplois d’avenir ciblaient essentiellement le secteur non-marchand. Ils permettent à ce jour aux entreprises du secteur non marchand de percevoir une subvention à minima à hauteur de 75% du SMIC.
Le Conseil d’Analyse Economique, a constaté, dans son étude d’Avril 2013, que « les emplois d’avenir et le contrat de génération, mesures phares du gouvernement étaient insuffisamment ciblés sur les moins qualifiés et le secteur privé. »
Rappelons que les emplois d’avenir ont été créés pour faciliter l’insertion professionnelle et améliorer l’accès à la qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières pour s’introduire sur le marché de l’emploi.
Jusqu’à maintenant, le dispositif des emplois d’avenir était principalement destiné aux entreprises du secteur non marchand.
Les entreprises du secteur marchand qui ont un fort potentiel de création d’emplois seraient plus aptes à former les jeunes en contrat d’avenir et à faciliter leur insertion dans la sphère professionnelle.
Se réorienter vers un budget constant pour des mesures plus efficaces.
Les économistes préconisent que les emplois d’avenir, essentiellement ciblés sur le secteur non marchand doivent être réorientés vers le privé pour y financer 120 000 contrats, avec une formation « exigeante » à mi-temps.