Nous vous présentons le détail de cinq dispositifs de contrats aidés :
Les contrats uniques d’insertion regroupent 2 types de contrats, les CUI-CAE (contrats d’accompagnement dans l’emploi), qui concernent le secteur non marchand, et les CUI-CIE (contrats initiative emploi) dans le privé. Ces contrats, d’une durée de six mois à un an, sont rémunérés sur la base du smic.
Le contrat de professionnalisation est un contrat à durée déterminée de six à vingt-quatre mois rémunéré au smic ou minimum conventionnel dont la vocation est d’acquérir ou parfaire leurs compétences professionnelles. Il s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans ainsi qu’à certains chômeurs de plus de 26 ans. Les employeurs doivent être des entreprises du secteur privé « assujetties au financement de la formation professionnelle continue ». Le temps de formation doit représenter entre 15 et 25% du temps de travail de son salarié.
Ce contrat présente l’avantage de fournir une expérience professionnelle qualifiante reconnue.
Les emplois d’avenir concernent les jeunes de 16 à 25 ans très éloignés de l’emploi (manque de formation, zones géographiques reculées, zones de revitalisation rurale) et aussi désormais les jeunes diplômés. Le contrat établi pour une durée de 1 à 3 ans est destiné aux associations et collectivités prioritairement et aux entreprises du secteur marchand, celles-ci sont subventionnées à hauteur de 75% du smic.
Les contrats de génération diffèrent selon la taille de l’entreprise. Les entreprises de moins de 300 salariés reçoivent une aide (4000 euros pendant 3 ans) lorsqu’elles embauchent un jeune de moins de 26 ans en CDI et qu’elles conservent simultanément un salarié de plus de 57 ans. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, le contrat de génération est l’obligation de mettre en œuvre un plan combinant engagement d’embauche de jeunes et maintien dans l’emploi de seniors.
Les emplois francs sont des aides de 5000 euros versées aux entreprises qui embauchent en CDI un jeune de moins de 30 ans au chômage depuis 12 mois. La principale cible : les diplômés victimes de « discrimination à l’adresse ». L’avantage pour les entreprises : le montant de la prime.