Les emplois francs, autre mesure pour dynamiser l’emploi, sont entrés en vigueur depuis le 28 Juin 2013.
Ils consistent à verser une aide forfaitaire de 5000 euros à tout employeur, principalement issu du secteur marchand, qui s’engage à recruter en CDI un jeune de moins de 30 ans résidant dans une zone urbaine sensible (ZUS).
L’objectif du dispositif consiste à réduire le taux de chômage dans les quartiers dits « difficiles ».
Cependant, les emplois francs n’ont pas réussi à convaincre les entreprises. En effet, passés inaperçus depuis son lancement, ils n’ont pas réussi à trouver leur place au milieu des mesures d’incitation à l’embauche toujours plus nombreuses.
Une extension du dispositif : 31 nouvelles zones bénéficieront des emplois francs
Afin de rebooster les emplois francs, peu connus du grand public, le Gouvernement envisage d’étendre le dispositif à un plus grand nombre de sites en passant de 10 à 41 sites concernés par l’aide. Seront essentiellement concernées les agglomérations dont le taux de chômage dans leurs quartiers est plus élevé que la moyenne nationale (ex : Clichy-sous-bois, Lille etc.), mais également les grandes villes (ex : Bordeaux, Lyon etc.) afin de renforcer la présence du dispositif sur le territoire.
Selon François Lamy, Ministre de la Ville, grâce à l’élargissement des emplois francs près de 45% des jeunes concernés pourront accéder au dispositif.
Un objectif modeste : 5000 contrats d’ici fin 2013
Le Gouvernement a prévu de financer 5000 de ces contrats en 2013 et 10 000 sur trois ans.
Loin des 2,3 milliards d’euros consacrés aux emplois d’avenir, le Gouvernement semble plus dubitatif quant à la réussite des emplois francs puisque seulement près de 25 millions d’euros sont prévus pour financer la montée de ce dispositif.